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Le sélectionneur de l’Irak chahuté par des journalistes après l’élimination en Coupe d’Asie
Jésus combattu par les journalistes irakiens.
L’élimination de l’Irak face à la Jordanie ce lundi, en huitièmes de finale de la Coupe d’Asie (3-2) – après avoir encaissé deux buts dans le temps additionnel –, a laissé des traces chez les journalistes irakiens, lesquels ont fait montre d’un comportement inapproprié envers le sélectionneur espagnol de la sélection irakienne Jesús Casas (arrivé en novembre 2022), lors de la conférence de presse d’après-match.
Parmi les faits reprochés à l’Espagnol ? Avoir accordé un trop grand nombre d’interviews aux médias avant ce match décisif contre les Courageux, qui ne lui aurait pas permis de pleinement se concentrer sur la sélection, selon les propos rapportés par Marca. Sur la vidéo, on aperçoit les journalistes irakiens s’en prendre directement au sélectionneur de 50 ans, l’invectivant et essayant d’en découdre physiquement avec lui – qui a connu sa cinquième défaite en 18 matchs disputés avec l’Irak –, avant l’intervention de la sécurité.
💥 El 𝐭𝐞𝐧𝐬𝐨 momento de Jesús Casas en rueda de prensa
🤬 Un grupo de periodistas iraquíes intentaron agredir al seleccionador tras la eliminación de Irak ante Jornadia.#AsianCup2023 | #IRQvJOR pic.twitter.com/qpTqXOWskH
— Eurosport.es (@Eurosport_ES) January 29, 2024
Après cette scène, Jesús Casas a éclairé ses compatriotes sur ce qui s’était passé, lors de l’émission El Partidazo de Cope, ce lundi : « Rien de tel ne m’est arrivé auparavant, mais je ne sais pas si cela se reproduira. Il faut garder à l’esprit que c’est très différent ici. Les médias ne sont pas accrédités. Il suffit d’avoir un compte Instagram et 100 000 followers ou une chaîne YouTube. Ce ne sont pas des professionnels. »
De son côté, la Fédération irakienne de football a condamné ces événements dans un communiqué, qualifiant le comportement des Irakiens de « répugnant et imprudent à l’encontre de l’entraîneur Casas », avant de tenter de faire désenfler la polémique, en affirmant que « ces journalistes ne travaillent pour aucun média historique irakien ».
Il va falloir qu’Aymen Hussein leur apprenne à se détendre en mangeant de l’herbe.
JBC