- Espagne
- Real Madrid
Le numéro 2 du Real Madrid invoque Astérix et Obélix pour promouvoir la Superligue
Idéfix.
Le Real Madrid, encore et toujours en croisade pour restructurer le football européen, rêve d’une compétition où les clubs et non l’UEFA dicteraient les règles – en gros relancer une Superligue. Pour défendre l’idée, José Ángel Sánchez, bras droit peu bavard de Florentino Pérez, a quitté son mutisme à Harvard. Le Guardian était dans l’amphi, pop-corn à la main.
Les irréductibles madrilènes
Pour poser le décor, le directeur général balance d’entrée le grand drame : « Les instances dirigeantes actuelles sont comme les musiciens du Titanic, continuant de jouer alors que le navire coule. Le système tel qu’on le connaît est terminé – nous devons organiser les choses autrement dans l’industrie. » Ok Leonardo, reste dans l’eau, on voit bien qu’y a de la place sur la porte. Mais, quand on creuse un peu, on comprend d’où vient ce scénario catastrophe : « Les droits médiatiques de la Premier League sont si élevés que cela nous rend la tâche difficile en Espagne et pour les autres clubs européens continentaux. » Ah c’est donc bien une histoire de business, rien de grave.
Pendant que dix des douze clubs frondeurs de 2021 ont baissé la tête et payé leurs amendes, Madrid et le Barça continuent d’afficher un front uni : « Nous nous sentons comme le village d’Astérix dans un monde dominé par les Romains. Nous aussi avons notre potion magique – un club spécial avec une tradition forte –, mais nous devons sans cesse mener ces batailles. » Derrière cette stratégie, il y a aussi un constat : « Si nous voulons préserver la position de leader du football dans l’industrie du sport et du divertissement, nous devons changer le système. »
Assurancetourix.
MJ