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Le propriétaire de l’Olympiakos poursuivi dans une affaire de meurtre d’un policier
Coup de tonnerre au sommet de l’Olympe.
Evángelos Marinákis, propriétaire de Nottingham Forest et de l’Olympiakos, ainsi que ses vice-présidents Kostas Karapapas et Yiannis Moralis (également maire du Pirée, le plus grand port de Grèce), sont dans la ligne de mire de la justice grecque, d’après le média local Reporter. Déjà suspendu récemment pour avoir craché au pied d’un arbitre, Marinákis se retrouve cette fois confronté à des accusations bien plus graves. Le président de l’Olympiakos et ses acolytes font l’objet de poursuites pénales dans le cadre de l’enquête sur la mort tragique de Giorgos Lyggeridis, un policier tué par une fusée de détresse lors d’affrontements en décembre 2023, après un match de volley et dans lesquels sont impliqués les hooligans du club piréen de la Thira 7 (porte 7).
Mauvais transfert
Les dirigeants sont accusés de financer ce groupe de « supporters », désigné comme une organisation criminelle, et d’inciter à la violence sportive. Des accusations formulées par le juge grec M. Giuvas, bien décidé à remonter jusqu’à la tête « invisible » de cette affaire opaque. Son rapport présume l’implication de certains membres de la direction ou cadres influents de l’Olympiakos. « Sans la participation et la “protection de haut niveau” de certains dirigeants, l’organisation criminelle n’aurait jamais obtenu une telle emprise et une obéissance totale de ses membres. Elle aurait été bien moins influente et plus limitée dans son champ d’action. »
167 noms dans le collimateur, 25 déjà enfermés, et le filet continue de se resserrer.
MJ