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Le procureur de la Fédération italienne ouvre une enquête sur la Juventus
La Vieille Dame proche de s’écrouler ?
Bien que la très grande majorité des yeux soit rivée sur le Qatar, les médias italiens ont de quoi faire avec leur autre sujet de prédilection : la Juve. Alors que le conseil d’administration a subitement démissionné ce lundi, mettant fin à douze ans de présidence d’Andrea Agnelli, l’écurie turinoise va certainement connaître des prochains mois agités. Une nouvelle fois, la Vieille Dame est dans le collimateur des enquêteurs fédéraux. Ce mardi, le procureur de la Fédération italienne de football (FIGC) a annoncé ouvrir une enquête concernant les contrats et les salaires des joueurs turinois, en particulier sur la période 2020-2021.
De nombreux dossiers ont déjà été transmis par le parquet de Turin qui tendent à prouver les possibles plus-values réaliser par les (anciens) dirigeants biancocelesti. En effet, ces derniers auraient mis en place une réduction fictive des salaires et des coûts sur la période 2020-2021, leur permettant d’omettre la dette envers leurs joueurs. Pour rappel, en mai dernier, plusieurs dirigeants turinois (dont Agnelli, Nedvěd, Paratici ou encore Arrivabene) avaient déjà eu le droit à une enquête concernant ces affaires de plus-values, mais avaient finalement été acquittés en raison de l’impossibilité juridique de définir un critère objectif d’évaluation de la valeur marchande d’un joueur. L’enquête, reprise par la FIGC et son procureur Giuseppe Chinè, pourrait contraindre la Juve à de lourdes amendes ou bien, dans le pire des cas, une relégation administrative.
Et cette fois-ci, Massimiliano Allegri n’a rien à se reprocher.
TP