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Le président de l’Union Berlin s’oppose à la vente saucisses véganes dans son stade
Es geht um die Wurst. Si vous n’avez pas compris, il fallait faire allemand LV2.
Interrogé par le quotidien Die Welt sur les valeurs de son club depuis que ce dernier a changé de dimension en accédant à la Bundesliga et à la Coupe d’Europe, le président de l’Union Berlin Dirk Zingler est revenu sur l’importance du maintien des traditions. « Nous ne sommes pas un club qui suit toutes les tendances, a expliqué le dirigeant avant d’illustrer son propos par un exemple très concret : la buvette du stade. Je n’ai rien contre les petites saucisses véganes, mais chez nous, le football c’est Bratwurst, bière et 90 minutes de ballon. »
Come as you are: Im Mommsenstadion werden sowohl Veganer*innen als auch Fleischesser*innen satt. Die S3 fährt ab Bahnhof Köpenick ohne Umsteigen durch. https://t.co/pMypbR5pSc
— Tennis Borussia (@TennisBorussia) January 6, 2022
Si elle a fait marrer (ou choqué) en Allemagne, la déclaration de Dirk Zingler a aussi permis à un autre club traditionnel berlinois de monter au créneau : le Tennis Borussia. « Venez comme vous êtes : au Mommsenstadion [le stade du club], végans et mangeurs de viande sont nourris à leur faim ! » a répondu le pensionnaire de quatrième division sur Twitter, rappelant que le trajet depuis le stade de l’Union était direct avec les transports en commun. Détail subtil : le CM du Tebe a utilisé l’écriture inclusive, comme un clin d’œil à une autre déclaration de Zingler au Welt : « Chez nous, on peut parler crument au stade, et c’est pour cela que le club n’utilisera pas l’écriture inclusive. »
En attendant, saucisses véganes ou non, ce qui compte, c’est la troisième mi-temps !
GJ