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Le président de l’Athletic Bilbao s’en prend à la fédération espagnole au sujet de Nico Williams
On colle trop aux Basques de Nico Williams.
Ce jeudi, le président de l’Athletic Club Bilbao, Jon Uriarte, a adressé un message à la Fédération espagnole. Et ça n’était pas pour se féliciter de la qualification de la Roja en finale. Le Basque a accusé la Fédé de ne pas en faire assez pour protéger sa pépite Nico Williams, entouré de nombreuses rumeurs concernant son avenir. « Nico, un joueur très attaché à l’Athletic Club, a été soumis à une foule de questions sur son avenir de manière disproportionnée et incontrôlée, alors qu’il se concentre sur le championnat d’Europe pour la Fédération espagnole de football, qui n’a pas été en mesure de le protéger », a déclaré le président des Leones.
🎙️ Mensaje institucional de Jon Uriarte, presidente del Athletic Club, sobre todo lo sucedido con Nico Williams en las últimas semanas.
"Nico, un futbolista muy comprometido con el Athletic Club, ha estado sometido a un bombardeo de preguntas sobre su futuro de forma… pic.twitter.com/iAhRQDoe8G
— Athletic Club (@AthleticClub) July 11, 2024
Le natif de Bilbao est très remonté contre l’équipe médiatique de la Fédé espagnole, et également contre les clubs qui profitent de l’Euro pour faire leurs emplettes : « Le respect entre tous les acteurs qui composent le football est une base fondamentale, du moins tel que nous le concevons à l’Athletic Club, qui implique de ne pas exercer une pression publique sur les joueurs sous contrat dans d’autres clubs pour tenter de les incorporer. » Annoncé sur le départ par la presse espagnole, l’ailier de l’Athletic, lié au club jusqu’en 2027, est notamment suivi de très près par le Barça. D’après Sport, le club catalan aurait même trouvé un accord de principe avec le joueur, peu de temps après la victoire obtenue contre la France. La sortie d’Uriarte semble donc être une tentative désespérée de garder le jeune talent au sein de l’effectif rojiblanco, l’Athletic ayant d’ores et déjà affirmé qu’il ne le laisserait pas partir pour moins de 55 millions d’euros, le prix de sa clause libératoire. « L’Athletic Club est financièrement, socialement et sportivement capable de garder dans sa structure des joueurs de l’envergure de Nico Williams », a tenté de rassurer le président basque.
Pas sûr que ça fasse peur aux dirigeants catalans tout ça.
JR