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Le président de la DNCG évoque une perte de 291 millions pour la Ligue 1
Il va falloir se serrer la ceinture.
Président de la DNCG, Jean-Marc Mickeler revient sur les conséquences économiques de la situation sanitaire pour la Ligue 1 et la Ligue 2. « Les comptes estimés qui nous ont été présentés lors des auditions de ce mois de juillet font finalement apparaître une perte de 289 millions d’euros, explique-t-il à L’Equipe. La Ligue 1 est naturellement la plus affectée, avec une perte estimée à 291 millions. » Des pertes liées selon lui à l’absence de transferts vers l’étranger, puisque le mercato n’a pas ouvert en juin dans les autres pays européens. « Hors transferts, l’impact comptable de la crise est positif de 17 millions d’euros, grâce notamment aux aides gouvernementales. »
Jean-Marc Mickeler se félicite également de voir les clubs particulièrement attentifs à leur masse salariale pour faire face à la situation. « Il est important de noter que tout le monde a pris ses responsabilités. Mais le risque à moyen terme subsiste : les clubs ont positionné pour 812 millions d’euros de plus-values de cessions de joueurs, précise-t-il encore. La capacité de vendre des joueurs et de générer ces 812 millions reste à démontrer. Ce serait le deuxième mercato le plus élevé de l’histoire du football français après celui d’il y a deux ans. La capacité de réaliser un pareil mercato dans un environnement post-confinement reste largement sujet à caution. »
On va encore devoir compter sur les clubs anglais.
TB