Le père des Hernandez « pleure devant les matchs de l’équipe de France »

Ma famille d’abord.

Après de vastes recherches publiées dans son dernier numéro, France Football a retrouvé Jean-François Hernandez, le père des internationaux français Lucas et Théo. Cette enquête offre une autre version de l’histoire connue de tous, celle d’un père qui avait disparu et abandonné ses enfants en 2004. Tout d’abord, le magazine révèle que l’ancien défenseur de Toulouse, Sochaux et Marseille est toujours vivant et habite en Gironde après avoir longtemps vécu en Thaïlande. Si lui n’a pas souhaité s’exprimer, son entourage a voulu briser le silence et s’exprimer sur cette querelle familiale.

À commencer par Lauris, la fille de Jean-François Hernandez et donc demi-sœur de Lucas et Théo, qui accuse Laurence Py, la mère des garçons, d’avoir voulu les éloigner de leur père. « J’en ai marre d’entendre toutes ces choses sur lui. On salit mon papa et mon nom depuis trop longtemps. Tout ça aurait dû rester dans la famille, mais elle a raconté beaucoup trop de choses. Elle se fait passer pour une gentille, mais c’est une très mauvaise personne, confie-t-elle. Ses enfants lui manquent terriblement, il souffre, mais il ne veut surtout pas passer pour un opportuniste aux yeux des autres. Et pourtant, je vous assure que tout le monde vit bien chez nous. On s’en fout de l’argent de Théo et Lucas. Tout ce qu’on veut, c’est les revoir. Mon papa surtout. » Il se serait même battu pour avoir la garde de ses enfants en 2004, avant de baisser les bras et de prendre la direction de la Thaïlande.

Une version corroborée par d’autres témoignages, comme celui d’un cousin de Jean-François Hernandez : « Ce sont des conneries qui sont dites sur lui depuis toutes ces années. Jamais il n’a abandonné ses enfants. C’est elle, son ex-compagne, qui l’a coupé de ses enfants. » Il ne raterait même aujourd’hui aucun match de ses fils en équipe de France. « Mais il les regarde seul, parce qu’il pleure quasiment du début à la fin du match, précise sa fille Lauris. C’est très dur pour lui. »