Le Parisien a retrouvé le marabout de Paul Pogba

On l’avait accusé d’avoir marabouté Kylian, mais c’est bien ce dernier qui ensorcèle actuellement les défenses adverses de ce Mondial.

Le marabout de Pogba, un certain Birame D., a affirmé au Parisien qu’il n’avait jamais jeté de sort au gamin de Bondy. « Toute cette histoire de maraboutage n’est qu’une pure invention », s’est défendu l’homme de 39 ans. Il affirme même que « la seule et unique fois où nous avons parlé de Kylian, c’était lors d’une conversation téléphonique pendant la Coupe du monde 2018. Après le match contre l’Argentine(victoire des Bleus, 4-3, NDLR), j’ai dit à Paul :« C’est fou comme il est rapide, le petit. »  » En réponse à quoi Paul Pogba avait affirmé que Kyk’s était « un cadeau de Dieu ». « Il nous soulage tellement, il nous fait tellement de bien », avait ajouté le natif de Lagny-sur-Marne.

Le marabout, « dans le sens africain et originel du terme », manière de réfuter les accusations de sorcellerie, a démenti tout contact en rapport avec l’activité du plus doué des trois frères Pogba. « De toute façon, nous n’évoquions presque jamais le foot, les matchs à venir ou la situation professionnelle de Paul », a-t-il poursuivi. Celui qui était présenté comme un « sage » par le joueur de la Juve est revenu sur la relation, purement spirituelle d’après lui, qui les unissait. « Avec Paul, nous parlions du coran, des prières que nous devons réaliser chaque jour et de sujets spirituels », explique-t-il. Des échanges purement philosophiques, donc.

Birame D. aurait également servi d’« intermédiaire » au champion du monde pour réaliser des projets humanitaires : « Dans la discrétion la plus absolue, il a acheté pendant plusieurs années une dizaine de tonnes de riz chaque mois pour un village du Sénégal. Il a aussi financé des forages pour apporter l’eau dans une école et a participé à la reconstruction ou la rénovation de plusieurs mosquées. »

Un si bon souvenir chez lui, qui semble bien plus contrasté chez le joueur, lequel en avait parlé à la police comme d’« un charlatan qui ne faisait que prendre l’argent ».