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Le « non » de d’Al-Khelaïfi à Sarkozy
Tout le monde l’a découvert durant l’été 2011. Nasser Al-Khelaïfi, flegmatique et souriant, a, depuis, fait une entrée fracassante dans la sphère du sport-business français. En une année, il est devenu tour à tour président du PSG racheté, patron de l’omnipotente chaîne beIN Sport et proprio du Paris Handball.
Lors de son arrivée en France, le Qatari avait fait la connaissance de Nicolas Sarkozy. Capital.fr révèle que le président de la République, supporter parisien, lui avait soufflé l’idée de racheter la chaîne Orange Sport, disparue depuis. Nasser remballe gentiment Sarko. Puis David Douillet lui a tenu la jambe pour que le fonds d’investissement QSI (Qatar Sports Invesments) mette des billes dans le capital du Stade de France. Al-Khelaïfi ne se montre pas intéressé. Ses intentions étaient donc de « créer » plutôt que de « récupérer » . Un pouvoir financier et décisionnaire que le président du PSG s’est vu conférer par le prince héritier du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani.
Ancien tennisman professionnel, Nasser a fait la connaissance du prince en équipe nationale qatarienne de tennis. Devenu son ami, puis son bras droit, le dirigeant de trente-huit ans est aujourd’hui l’un des hommes les plus influents et puissants de l’industrie sportive européenne.
Et peut donc dire « non » à des chefs d’état.
PG