- Ligue 1
- J8
- MHSC-Clermont (4-2)
Le lanceur de pétard de Montpellier plus isolé que jamais
On en connaît un qui va prendre très très très très très très très très très très très très très très cher.
Après les annonces de Clermont et de Montpellier de porter plainte, à la suite des incidents survenus au stade de la Mosson lors du match entre le MHSC et le Clermont Foot et qui ont touché Mory Diaw, c’est au tour de la Butte Paillade, le groupe de supporters montpelliérains mis en cause, de dégainer un communiqué. Et ces derniers réfutent tout lien avec le responsable du lancer de pétard sur la pelouse : « Ce dimanche, […] s’est produit un événement d’une stupidité sans nom, qui risque d’avoir de lourdes conséquences pour le club, mais également pour la tribune et notre groupe ». Regrettant « la vindicte populaire » qui s’est abattue sur leur groupe, les ultras héraultais clament leur innocence et font même preuve d’une part de mystère : « Notre groupe se désolidarise de l’acte commis par une personne lambda, qui n’est pas membre de notre association. Notre justice, elle, se rend immédiatement en tribune. Les concernés le savent. »
📢 La Butte Paillade communique à l'incident survenu lors de #MHSCCF63 et soulève de manière pertinente les bonnes questions.#teamMHSC #MHSC 🔷️🔶️ pic.twitter.com/ctj7GEvTOy
— AllezPaillade.com (@AllezPaillade) October 10, 2023
Si ces derniers jugent « hors de question, pour nous, de se défouler sur cette personne ou de l’accabler plus que de raison », ils rappellent également qu’une enquête est en cours. Soulignant que leur groupe est « hiérarchisé et garde, dans l’ensemble, la mainmise sur la tribune et ses membres », ils rappellent aussi qu’ils ne peuvent « prévoir les actes isolés de tout un chacun qui fréquente la tribune ». Mettant un exergue un travail effectué avec le club depuis cinq ans et de bonnes relations avec le club, la Butte Paillade rappelle que lors d’un incident similaire survenu depuis la tribune latérale en août 2021, l’ensemble de la tribune n’avait pas été pénalisée. La suite du communiqué est plus tumultueuse, puisque si elle rappelle, à raison, que les sanctions collectives ne peuvent se substituer aux sanctions individuelles, elle évoque une théorie proche du complotisme : « Suffit-il d’envoyer une personne dans le kop adverse pour jeter un pétard ou un projectile afin d’obtenir les trois points ? »
Ils ont failli l’oublier, mais ils se montrent magnanimes, car « soulagés d’apprendre que [Diaw] ait pu rejoindre sa sélection nationale ».
JF