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Le Havre lésé dans la répartition des versements de CVC
Cherchez l’erreur.
Promu en Ligue 1 à l’issue de la saison dernière, Le Havre n’a finalement pas réalisé une bonne opération sur le plan économique. Aussi improbable que cela puisse paraître, le club doyen se retrouve en effet lésé dans la répartition du 1,5 milliard d’euros injecté par le fonds d’investissement luxembourgeois pour s’octroyer 13% des droits du championnat de France. En effet, les clubs présents dans l’élite au moment des négociations (au printemps 2022) se sont taillé la plus belle part du gâteau : jusqu’à 200 millions d’euros pour le PSG et au minimum 33 millions d’euros pour tout le monde. En Ligue 2, la facture est nettement moins appétissante : trois millions par personne. Pire, si les clubs ont déjà touché 1,5 million, pour se voir verser la deuxième moitié du montant, ils doivent justifier de trois saisons consécutives en Ligue 2 entre 2022 et 2025. Raté pour les Hacmen donc, qui ne se voient pourtant pas inviter à la table des grands pour autant. Ils gagneront donc même moitié moins que tous les autres habitués du multiplex du samedi soir.
⚠️ Dans l'affaire LFP/CVC, le Paris SG reçoit 200 millions d'euros.💰
➡️ C'est… 1️⃣3️⃣3️⃣ fois plus que Le Havre AC qui touche 1,5 million. 🤯
🏟 Les deux clubs évoluent pourtant en Ligue 1 pour la saison 2023-24.😏#injustice#CVCrendlargent pic.twitter.com/ytRq8NZ9ie
— ☆ Nasty Teacher ☆ (@sk8erkorps) August 9, 2023
« L’iniquité de l’économie est considérable, s’insurge le président normand Jean-Michel Roussier, auprès de Foot normand. Cet argent était normalement destiné à l’amélioration des infrastructures mais il ne faut pas se leurrer, tous les clubs s’en servent pour recruter et payer des joueurs. (…) Il y a de savants statisticiens à la Ligue, dans les banques, chez les avocats qui étaient persuadés que cette clé de répartition garantissait aux relégués une remontée immédiate. Problème, on a pris une des deux places. » Le patron des Ciel et Marine ne compte pas lâcher pour autant : « Est-ce qu’on aura gain de cause ? Je n’en ai aucune idée mais j’ai la certitude que je ne lâcherai pas. »
Ils n’ont même pas penser à glisser une petite prime d’ancienneté.
TB