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Le GF38 s'explique sur le licenciement de Jordan Tell
S’il faut choisir entre sa sélection ou son club maintenant…
Ce vendredi, Jordan Tell a eu la mauvaise surprise d’apprendre que son club, le GF38, avait décidé de le licencier à quelques jours de la reprise de la Ligue 2. La raison ? Le joueur était absent à la reprise de l’entraînement fin juin dernier, puisqu’il était occupé à concourir en Gold Cup avec la Guadeloupe. Une bonne raison sur le papier, mais Grenoble ne l’entend pas de cette oreille et a donc choisi de résilier le contrat de son attaquant. Le club s’en est expliqué ce samedi dans un communiqué : « Le joueur a souhaité participer en juin dernier à une compétition avec la ligue régionale de Guadeloupe à laquelle le club a répondu favorablement, mais sous la condition d’un retour du joueur à Grenoble le 27 juin pour la reprise collective des entraînements. Cette date de reprise du 27 juin, convenue et annoncée aux joueurs, a été déposée comme il se doit à la LFP en fin de saison. Il est à noter que la ligue de Guadeloupe ne peut avoir d’accord avec la FIFA pour la libération des joueurs. »
« Le GF38 a pour autant permis à Jordan Tell de rejoindre la sélection régionale de Guadeloupe sur la période qui ne gênait pas le club. Malgré plusieurs courriers et discussions entre le club et Jordan pour lui rappeler cet engagement réciproque, ce dernier n’est pas rentré à la date convenue, et a ainsi clairement privilégié cette compétition au détriment de son engagement moral et contractuel envers le club. Cette attitude n’est pas acceptable. Or le GF38 attache une attention particulière au respect des engagements, des règles et des valeurs collectives qui définissent par essence même ce qu’est un club de football », peut-on y lire par la suite. La décision semble irrémédiable et le joueur lui-même a posté un message d’adieu sur son compte Instagram, concédant qu’il y a « des fins plus faciles que d’autres ».
L’attaquant de 26 ans, qui a reçu le soutien de l’UNFP dans cette histoire, pourrait attaquer Grenoble devant le Conseil des prud’hommes.
AL