- Espagne
Le foie qu’a reçu Éric Abidal n’appartiendrait pas à un membre de sa famille
Abidal n’aurait-il pas été de bonne foi(e) ?
Déjà remise en cause après la sortie d’écoutes de l’ancien président du Barça Sandro Rosell, la version d’Éric Abidal selon laquelle il aurait reçu le foie de son présumé cousin Gérard Armand lors de sa greffe en 2012 prend encore du plomb dans l’aile. El Confidencial révèle ce lundi, qu’après un examen, l’Institut national de toxicologie espagnol « ne peut même pas[…]prouver qu’ils(Éric Abidal et Armand)sont de la famille après avoir analysé des échantillons biologiques des deux individus ».
EXCLUSIVA | Toxicología no halla evidencias de que Abidal y su supuesto primo sean realmente familia https://t.co/3RsgSUjYWG pic.twitter.com/jSxhL8xMZT
— El Confidencial (@elconfidencial) April 4, 2022
« La relation familiale est essentielle pour autoriser une greffe entre personnes vivantes, car elle suppose qu’il y a une motivation affective à donner, à une autre personne, un de ses organes », indique ensuite le journal. Le média espagnol rappelle également que le code pénal prévoit entre cinq et huit ans de prison pour la traite de personnes afin d’« extraire leurs organes ». Dans cette situation, il n’est même pas indispensable de trouver trace d’un paiement, il suffirait d’apporter la preuve d’une « tromperie » ou que le bénéficiaire ait abusé « d’une situation de supériorité, de besoin ou de vulnérabilité de la victime ».
Entre l’affaire Kheira Hamraoui, son licenciement du Barça et maintenant cette révélation, l’après-carrière d’Abidal est aussi réussi que son passage à l’Olympiakos.
FP