- France
- FC Nantes
Le FC Nantes mis en examen pour des transferts douteux
Nantes s’enfonce toujours un peu plus dans la crise institutionnelle.
Mis en cause via son directeur général Franck Kita, au début de l’été, dans le cadre d’une enquête sur des transferts douteux réalisés entre 2015 et 2018 par des agents sans licence, le FC Nantes voit la justice revenir sur ses talons. Si le fils Kita a déjà été placé en garde à vue, puis mis en examen en juin, en compagnie de deux agents de joueurs (Bakary Sanogo et Joaquim Batica), c’est désormais le club qui est directement mis en examen lui aussi, dans le cadre de la même enquête, comme le rapporte ce vendredi Ouest France. Cette action judiciaire a eu lieu le 21 septembre dernier, alors que le quotidien rapporte que le président nantais a nié les faits en s’appuyant sur « l’éthique » qu’il suit, appartenant au monde de la pharmacie dans le civil. Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, a confirmé à Ouest France que « la personne morale Société anonyme sportive professionnelle FC Nantes a été mise en examen le 21 septembre, représentée par son représentant légal, Monsieur Waldemar Kita. »
Légèrement en difficulté sur le plan sportif (neuvième, mais trois défaites consécutives avant de recevoir l’ogre havrais ce dimanche), Nantes risque gros et s’expose à de lourdes sanctions si les faits qui lui sont reprochés sont avérés. Les chefs d’accusation sont multiples, mais se concentreraient essentiellement sur la « complicité du délit d’exercice de l’activité d’agent sportif sans licence valable » et sur le fait d’avoir « apporté son concours à une opération de placement de dissimulation ou de conversion du produit direct ou indirect d’un crime ou d’un délit », le tout en bande organisée.
Plus que d’agents véreux, le FCN va surtout avoir besoin d’un bon avocat, et un vrai cette fois-ci.
Des député(e)s NFP appellent à la fermeté face aux violences des ultrasJF