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Le Barça soutient la Superligue, l’ECA continue de s’y opposer

LB
Le Barça soutient la Superligue, l’ECA continue de s’y opposer

« Ça s’en va et ça revient… »

Dans un communiqué publié ce jeudi 9 février, l’Association européenne des clubs (ECA, présidée par Nasser al-Khelaïfi) a réaffirmé son opposition au projet du Superligue, malgré les changements annoncés par A22 Sports Management, société promotrice de l’évènement. Les mots à l’encontre du nouveau projet sont véhéments : « Il ne s’agit que d’une nouvelle tentative délibérément déformée et trompeuse visant à déstabiliser le travail constructif actuellement en cours entre les véritables parties prenantes du football. »

Dans son communiqué, l’ECA salue en revanche la réforme de la Ligue des champions prônée par l’UEFA depuis de nombreuses années et qui entrera en vigueur lors de la saison 2024-2025 : « À partir de 2024, davantage de clubs de plus de pays participeront chaque saison aux compétitions européennes de clubs masculins, ce qui renforcera la passion du football européen et augmentera considérablement le montant des revenus partagés. » Une affaire de gros sous, en somme, qui ne ravit certainement pas les supporters les plus ardents. Pour la Ligue des champions 2.0, 36 clubs seront de la partie (au lieu de 32 actuellement) et adieu la phase de poules. En effet, la nouvelle organisation de la compétition prévoit que toutes les équipes qualifiées soient intégrées dans une sorte de « minichampionnat  », où chaque équipe affrontera huit équipes différentes (quatre matchs à domicile, quatre à l’extérieur), soit deux rencontres de plus à disputer que dans la version actuelle. À l’issue de cette étape, les huit meilleures équipes seront qualifiées pour la phase suivante, les huit dernières éliminées, tandis que les équipes classées de la 9e à la 24e place s’affronteront dans des barrages pour décrocher un ticket au tour suivant.

Le FC Barcelone, par l’intermédiaire de son président Joan Laporta, a lui renouvelé son soutien au projet de Superligue, ce jeudi : « La Superligue progresse. Nous sommes attachés au projet, mais surtout à la pérennité du football européen. Nous sommes dans une situation où nous ne pouvons pas rivaliser avec des clubs-États aux ressources illimitées ou avec une Premier League qui dépense beaucoup en transferts. La Superligue est synonyme de durabilité du football. Nous faisons pression pour la réforme du football européen et nous ne voulons pas mettre l’UEFA sur la touche. Nous voulons organiser la compétition la plus attrayante au monde. Ce que nous voulons, c’est que le dialogue avec l’UEFA ne se rompe pas et s’harmonise avec les ligues nationales. »

Bref, le cirque est reparti.

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