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Le cousin d’Abidal convoqué par la justice espagnole dans l’enquête sur la greffe de foie
Une question de bonne foie.
Si l’opération date d’avril 2012, la greffe du foie d’Éric Abidal fait toujours l’objet d’une enquête. Cette dernière, rouverte le 30 janvier dernier, avait débuté peu de temps après l’opération, la justice espagnole étant persuadé que l’organe émanait d’un trafic. Une hypothèse ne correspondant pas vraiment à la version officielle, qui précisait que le greffon avait été donné par Gérard Armand, le cousin germain du défenseur du Barça.
L’enquête prend désormais un nouveau tournant, puisque le cousin d’Abidal pourra s’expliquer le 8 novembre en qualité de simple témoin, alors que la justice française a refusé la demande d’une commission rogatoire de la part de son homologue espagnole. Pour rappel, ce sont des écoutes téléphoniques datant d’avril 2017 qui avaient relancé la machine. La presse ibérique avait dévoilé un dialogue entre le président Sandro Rosell et un de ses collaborateurs, alors que l’international français critiquait la gestion du Barça : « Ce gars va contre nous, s’était indigné le proche du président. Et nous lui avons acheté un foie illégal. Et nous avons dit que ça venait de son cousin ! De son cousin ! »
Pas toujours inspirés sur le mercato, les dirigeants catalans.
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