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L’Espagne alerte sur les dérives du commerce d’enfants
Mettre fin aux dérives avant qu’elles n’apparaissent.
Les 17 et 18 juin derniers à Gijón se tenait la huitième rencontre des centres de formation d’Espagne pour faire le point sur divers sujets, dont l’amélioration des « canteras », véritables laboratoires pour les équipes premières de Liga. Au sein de ces débats, les possibles dérives liées aux jeunes adolescents ont été mises sur la table. Attitudes des parents, santé mentale des jeunes joueurs, ces thèmes ont été abordés par Iñaki Alonso, qui était auparavant responsable de la protection de l’enfance à Bilbao, à l’Athletic Club.
⚽️ 8th Academy Meeting
📍 Gijón
🤝 Youth academy managers from LALIGA clubs meet to exchange knowledge and share the success models of their academies. pic.twitter.com/dtwFGKLRM9
— LALIGA Corporativo (@LaLigaCorp) June 17, 2024
Mais le point central sur lequel il a appuyé, c’est la nécessité de réguler les mouvements concernant ces très jeunes joueurs : « Le commerce d’enfants existe. Avec des paiements immédiats ou en différé. Il y a beaucoup de personnes qui dégagent un bénéfice économique d’eux, et ne construisent pas un monde meilleur. Au contraire. »
Ces derniers temps, les recruteurs sont présents un peu partout pour dénicher la nouvelle pépite, comme récemment avec l’accord du Real Madrid pour l’arrivée de Franco Mastantuono, 16 ans seulement, ou avec Manchester City et l’achat de Cavan Sullivan, 14 ans. À ce sujet, Iñaki Alonso manie l’humour : « Dans pas si longtemps, il y aura des recruteurs dans les maternités ! », avant d’ajouter : « Si on commence à se battre pour des enfants de 10 ou 11 ans, il y a un risque pour ces jeunes. Cette baisse de l’âge auquel on veut les recruter est un danger. Tout cela me paraît être dangereux en matière de protection de l’enfance. »
Bientôt un arrêt Bosman pour les jeunes joueurs ?
MV