- Coupe du monde 2022
Le comité organisateur du Mondial 2022 garantit la sécurité des personnes LGBT à une condition
Dit « Wallah » ? Non.
Inexistants au Qatar, les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) seront assouplis pour la prochaine Coupe du monde. Si Nasser Al-Khater, président du comité d’organisation du Mondial 2022, explique que « le Qatar et les pays voisins sont beaucoup plus conservateurs » au micro de CNN, il est important de rappeler qu’en temps normal, tout acte corrélé à la communauté LGBT est sanctionnable d’une peine d’amende assortie à sept ans d’emprisonnement. Pour les personnes de confession musulmane, la peine de mort est appliquée. Face à cette situation, le dirigeant qatari s’est engagé à protéger les homosexuels assistant à la compétition et à hisser librement leur drapeau.
Qatar garantiza la seguridad de los seguidores LGTBIQ+ en el Mundial pero pide que no haya « muestras de afecto en público » https://t.co/OKgZ9w0h0D #Qatar2022
— MARCA (@marca) December 1, 2021
« Ils[supporters appartenant à la communauté LGBT] viendront au Qatar en tant que supporters et participants à un tournoi de football et pourront faire ce que tout autre être humain ferait », assure ainsi Nasser Al-Khater. Mais, parce qu’il y a un mais, le président du CO a rappelé que « l’homosexualité n’est pas autorisée » dans l’émirat et a donc soumis la présence des personnes LGBT à une condition : « Les démonstrations publiques d’affection sont désapprouvées, et cela s’applique à tout le monde. » Enfin, Nasser Al-Khater a, semble-t-il, botté en touche au moment de revenir sur le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail : « Les gens doivent également reconnaître les responsabilités que le Qatar a prises pour progresser, pour promulguer des lois, pour protéger les droits des travailleurs et leur bien-être. »
Pas de bisous, pas de câlins, pas de balade avec son conjoint ou sa conjointe en se tenant la main, mais des drapeaux, du football et des décès.
MD