ACTU MERCATO
L’AS Roma envisage des poursuites judiciaires contre Bordeaux
Dans les coulisses de l’imbroglio de l’année.
Alors que Bordeaux annonçait lundi soir avoir trouvé un accord avec l’AS Roma pour le transfert de son ailier brésilien Malcom, 24 heures après, le gaucher de 21 ans s’engageait finalement avec le FC Barcelone pour 41 millions d’euros. Un revirement inattendu, que l’AS Roma a peu apprécié, à juste titre.
D’après le directeur sportif de la Louve, Monchi, les Girondins avaient pressé le club de la capitale italienne d’officialiser l’accord conclu. Floué dans l’histoire, l’Espagnol a indiqué à la chaîne du club que la direction de la Roma envisageait une action en justice. « Avec le club et les juristes, on étudie l’option de porter cela devant la justice. Il est vrai que rien n’était signé, mais nous disposons de messages des agents et du président de Bordeaux qui stipulent qu’un accord était conclu » , a-t-il expliqué. Avant de raconter le déroulé des événements. « Une fois que nous avons trouvé un accord avec Bordeaux, leur président, Stéphane Martin, m’a appelé trente minutes plus tard pour me dire qu’il y avait beaucoup de rumeurs autour de cet accord et qu’il leur était préférable de l’officialiser. Je lui ai dit que, pour nous, ce n’était pas l’idéal, car nous sommes cotés en bourse et nous devons respecter certaines règles. Mais il a insisté, et ils ont finalement fait un tweet pour annoncer l’accord.(…)Tout était bouclé, mais environ une heure après l’annonce, il y a eu des échos autour d’un nouvel intérêt de la part du FC Barcelone. »
À cet instant, Monchi affirme que Bordeaux a alors bloqué l’accord, empêchant le joueur de s’envoler pour Rome. Ainsi, les Girondins ont fait monter les enchères. Ennuyée, l’AS Roma va finalement s’immiscer dans le jeu bordelais, soumettant une nouvelle offre pour Malcom. Mais rien n’y fait, les Marine et Blanc ne sont pas rassasiés et continuent de négocier un prix à la hausse. C’en est trop pour la Louve qui décide de stopper les tractations.
Et la fin de l’histoire est désormais connue de tous.
Andy Carroll sauve encore BordeauxMA