- JO 2024
L'ancien gardien Laurent Pionnier agent de sécurité à Bercy pendant les JO
Pionnier de la sécurité.
Si vous avez eu la chance d’aller à Bercy pendant les Jeux Olympiques, et que vous êtes tombé sur un agent de sécurité au visage familier, vous n’avez pas rêvé. Il s’agissait peut-être de Laurent Pionnier, l’ancien gardien du MHSC, désormais à la retraite. Tombé sur lui par hasard, RMC Sport a retrouvé la trace de celui qui a évolué dix-huit ans à Montpellier pour lui poser quelques questions. « Je travaille lors des JO pour SGPS, une société de sécurité privée. Je suis en zone hospitalité, celle qui concerne l’accueil des guests et des dignitaires français ou étrangers. […] J’ai toujours aimé ce métier, que j’ai découvert via un de mes meilleurs amis. Je fais ça sur mes à côté, parce que je travaille toujours à l’UNFP. J’ai pris des congés pour pouvoir faire les quinze jours des JO à Bercy. J’ai obtenu ma carte pro et averti mon employeur de cette particularité. Par rapport à mon activité à l’UNFP, qui me prend déjà beaucoup de temps, ça me permet de faire d’autres choses très intéressantes », raconte Pionnier.
« Je n’ai pas gagné suffisamment ma vie pour arrêter de travailler. Mais même si c’était le cas, je n’ai pas une nature à rester sans rien faire. Donc j’aurais toujours continué à faire quelque chose. J’ai eu ma première carrière professionnelle. J’ai gagné ma vie. Évidemment, je n’ai pas eu les salaires de certains joueurs du PSG ou autre. Mais je suis arrivé à me reconvertir. Je travaille à l’UNFP et la sécurité, c’est un métier passion. Je ne fais pas ça parce que j’en ai besoin pour vivre. J’en ai besoin psychologiquement. Ça met du beurre dans les épinards, évidemment, mais j’assouvis une passion avant tout », poursuit Pionnier, qui explique avoir dû s’occuper des venues de Zinédine Zidane et d’Antoine Griezmann sur certaines épreuves, après avoir raconté ses difficultés au moment de prendre sa retraite. « Aujourd’hui, je n’ai pas de honte à dire que j’ai fait de la dépression. Peut-être aussi parce qu’il y a moins de tabou à ce sujet. […] Quand tout s’arrête, forcément, il y a le vide, le manque, le néant. »
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AL