Buts : Kimmich (SP 30e), Musiala (36e), Kleindienst (45e) pour l’Allemagne // Kean (50e,70e), Raspadori (SP 90e+5) pour l’Italie
L’Allemagne s’est fait peur.
Grâce à un premier acte maîtrisé face à une Nazionale qui a frôlé le ridicule avant de totalement changer de visage en seconde période, la Nationalmannschaft a pu compter sur son succès à Milan pour se qualifier pour le Final Four, ce dimanche soir (3-3).
Il aurait été quasiment impossible d’imaginer que l’Allemagne allait douter, ce dimanche soir à Dortmund, tant le premier acte fut à sens unique pour les hommes de Julian Nagelsmann. Face à une équipe italienne privée de Riccardo Calafiori derrière par rapport au match aller, les Allemands s’amusent et vont totalement faire exploser l’équipe alignée par Luciano Spalletti. Déjà buteur à l’aller, Tim Kleindienst continue son entreprise de démolition et provoque un penalty transformé par Joshua Kimmich (1-0, 30e). Puis intervient le but gag de la saison : à la suite d’une tête de Kleindienst magnifiquement détournée en corner par Gigio Donnarumma, tous les Italiens s’arrêtent de jouer et discutent en plein milieu de la surface. Kimmich l’a vu, tire rapidement le corner vers Jamal Musiala qui reçoit tranquillement le cuir dans les cinq mètres et marque dans le but vide. Lunaire (2-0, 36e). L’Italie est au fond du seau et s’enfoncera encore plus dans la noirceur lorsque juste avant la pause, Kleindienst, encore lui, mange Giovanni Di Lorenzo sur un nouveau caviar de Kimmich pour y aller de son but de la tête (3-0, 45e).
🇩🇪-🇮🇹
L’incroyable but de l’Allemagne ! Joshua Kimmich joue rapidement un corner sur Jamal Musiala, laissé complètement seul par la défense italienne…
Au retour des vestiaires, on se dit alors que l’Italie va totalement plonger… mais non. Excès de confiance allemand, réveil azzurro, l’Italie retourne totalement le match et va pouvoir compter sur Moise Kean pour recoller : d’abord en profitant d’un cadeau de l’arrière-garde allemande pour s’en aller crucifier Oliver Baumann (3-1, 50e), puis en ridiculisant Jonathan Tah sur un service de Giacomo Raspadori avant d’expédier un missile en lucarne (3-2, 70e). L’Italie n’est alors plus qu’à deux buts de la prolongation, croit obtenir un penalty pour un contact entre Di Lorenzo et Nico Schlotterbeck, puis non, et finalement si dans le temps additionnel pour une main sur corner de Maximilian Mittelstädt. Raspadori transforme (3-3, 90e+5), le Signal Iduna Park retient son souffle et sur un dernier centre tendu de Nicolò Barella, Alessandro Bastoni et Lorenzo Lucca sont trop courts pour arracher la prolongation. Finalement, c’est bien l’Allemagne qui passe le tour suivant et l’Italie qui rentre à la maison. Mais les émotions, elles, étaient au rendez-vous.