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L’agression de Menez
Hier, la presse relatait du clash entre Jérémy Menez et Vincenzo Montella. Tous parlaient d’une engueulade suite à des reproches tactiques de l’entraîneur. Mais il manquait un bout de l’histoire. L’élément déclencheur.
En réalité, tout commence mardi soir. La Roma perd à domicile contre l’Inter en Coupe d’Italie. Après la rencontre, Menez part du stade à bord de sa Smart avec son frère Kévin. Un scooter passe alors devant eux, en mode éclaireur. Quelques mètres plus loin, ce dernier s’arrête, attend le convoi Menez, et lui jette une pierre. Puis il s’enfuie. Les frangins, choqués, continuent leur chemin pour rentrer chez eux. Mais l’homme sur le scooter n’en a pas fini. A un carrefour, il leur balance une énorme pierre de près de 40 cm, qui bousille une partie de la voiture. Cette fois-ci, Jérémy et son frère descendent de la voiture, mais le scooter prend la fuite. Le joueur n’en dort pas de la nuit.
Le lendemain matin, il refuse d’aller à l’entraînement. « Je n’en peux plus, c’est une ville de fous, je veux me tirer d’ici » dit-il à Gian Paolo Montali, le directeur technique du club, qui finit par le convaincre et vient le chercher pour l’amener à Trigoria. « C’est une ville de merde, comment peut-on vivre ici ? » déclare-t-il, juste avant de partir, à la police.
Arrivé à l’entraînement, encore sous le choc, Menez est confronté à Montella, qui ne prend pas de pincettes avec lui et l’engueule ouvertement pour sa non-implication. Puis l’engueulade. Puis les cris. Puis la rupture. Addio ?
EM