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La vente du Beitar Jérusalem capote
Promise depuis juillet dernier, la vente du Beitar Jérusalem devait sauver le club d’une relégation administrative, conséquence d’une possible banqueroute. Selon la Jewish Telegraphic Agency, elle n’aura pas lieu. Plusieurs sources ont annoncé qu’un transfert d’argent (281 000 euros) attendu par Arcadi Gaydamak, le propriétaire milliardaire russe, ne serait jamais arrivé, entraînant une rupture des accords. Les repreneurs, Dan Adler et Adam Levine auraient été refroidis par plusieurs actions légales encore en cours.
Patron du club depuis six ans, Gaydamak est mouillé par plusieurs affaires mais a longtemps refusé de vendre son club. Si la crise économique de 2008 a ralenti des investissements qui se chiffrent aux alentours de 70 millions d’euros, le président a coupé les vivres peu après une lourde défaite aux élections municipales de Jérusalem. Deux américains, Adler et Levine s’étaient proposés comme investisseurs potentiels.
Dans un communiqué, le club demandait alors aux fans de rester optimiste dans l’espoir que l’arrivée d’argent frais puisse redorer le blason du club double vainqueur de la Ligat Toto israélienne en 2007 et 2008. Les nouveaux proprios promettaient dans Haaretz un investissement régulier capable de stabiliser le club. Dan Adler avait eu cette phrase magique : « Quand j’ai travaillé pour Disney, nous avons fait des choses merveilleuses avec patience et créativité. De la même manière, nous voulons transformer le Beitar pour que le pays soit fier du club. »
Selon le Jérusalem Post, le club doit maintenant vendre quelques actifs pour survivre et passer sans encombres devant l’Autorité de Contrôle des Budgets de l’Association de Football Israélienne. Et ce n’est pas gagné.
AlF