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La sélectionneuse canadienne virée pour espionnage
Le temps de l’administratif.
Bev Priestman, la sélectionneuse canadienne, a été officiellement limogée, comme le révèle CNN. Avec deux membres de son staff, elle avait orchestré l’espionnage par drone d’une séance d’entraînement de la Nouvelle-Zélande aux Jeux olympiques de Paris, conduisant à une suspension d’un an par la FIFA et surtout une enquête indépendante qui vient de rendre ses conclusions.
L’enquête confirme ce que tout le monde savait déjà, mais révèle également que certains adjoints et collaborateurs se sentaient mal à l’aise de surveiller leurs adversaires, mais qu’ils « ne se sentaient pas en mesure de contester l’autorité de l’entraîneur principal ».
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Cette même Priestman avait emmené son équipe décrocher l’or olympique à Tokyo en 2021, avant que ses joueuses atteignent – sans elle – les quarts de finale aux JO de Paris. Une aventure qui s’est terminée aux tirs au but face à l’Allemagne, et sur fond de polémique. Priestman avait reconnu sa responsabilité en juillet.
Égalité des genres
L’enquête s’est aussi attardée sur la sélection masculine. Elle n’a pas pu confirmer que le Canada aurait utilisé un drone pour espionner un adversaire à la Copa América, mais elle a identifié des « violations potentielles » de l’utilisation de drones par John Herdman, ancien entraîneur principal de l’équipe masculine. Herdman nie en bloc et assure qu’aucun drone n’a été utilisé sous sa direction lors des grandes compétitions. Canada Soccer, de son côté, a annoncé l’ouverture d’un processus disciplinaire.
Drones de drame.
MJ