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La Russie suspendue deux ans de toutes compétitions internationales par le TAS
Une sanction allégée, mais une sanction quand même.
Le Tribunal arbitral du sport a décidé ce jeudi de suspendre la Russie de toutes les compétitions internationales pour les deux prochaines années, réduisant ainsi la punition de moitié par rapport à la décision rendue par l’AMA en décembre 2019. La suspension doit prendre effet dès aujourd’hui et s’achèvera le 17 décembre 2022, soit à la veille de la Coupe du monde au Qatar.
Si le communiqué du TAS indique clairement que la Russie ne pourra pas prendre part aux Jeux olympiques de Tokyo l’été prochain ou encore à ceux d’hiver, qui se tiendront en 2022 à Pékin, tout n’est pas encore clair en ce qui concerne la possible absence de la sélection nationale russe au Mondial.
Les trois arbitres désignés par le TAS « ont jugé à l’unanimité la Rusada (agence antidopage russe) comme non conforme avec le Code mondial antidopage » pointant notamment du doigt les données falsifiées de son laboratoire de Moscou. Mais ils ont justifié leur décision de réduire la suspension à deux années en affirmant avoir « pris en compte (les) questions de proportionnalité » des sanctions « et en particulier, le besoin de promouvoir un changement de culture et d’encourager la prochaine génération d’athlètes russes à participer à un sport international propre ».
Une décision inédite dans l’histoire de la justice sportive, qui fera date dans la lutte contre le dopage. Contrairement à ce que réclamait l’AMA, la Russie pourra donc faire son retour aux JO 2024 à Paris. Le TAS a également indiqué que les sportifs russes non sanctionnés pour dopage pourront participer à ces compétitions sous le statut d’athlète neutre pour les deux prochaines années.
TB