- International
- Syrie
La panenka syrienne à la dernière seconde
Imagine.
Jouer pour un pays ravagé par la guerre. Être obligé de délocaliser ses matchs en Malaisie parce que les terrains locaux sont impraticables. Se donner vaille que vaille sur le terrain parce que, guerre oblige, la cohésion avec les partenaires n’est pas optimale. Tenir le 0-0 face à l’Ouzbékistan, actuel troisième de son groupe de qualification pour la Coupe du monde 2018. Obtenir un penalty à la dernière seconde.
S’appeler Omar Khribin. Tenter une panenka et la mettre. Revenir dans la course aux barrages. Oublier temporairement la réalité.
Respirer.
JD