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La Mezza, ce groupuscule fasciste qui met des bâtons dans les roues de l’OL
Le bruit des bottes, le silence des capuches.
Alors que la commission de discipline aura fort à faire dans les jours à venir à la suite des incidents qui ont entaché le match entre l’OM et l’OL prévu dimanche dernier, finalement annulé et reporté au 6 décembre prochain, L’Équipe révèle ce samedi soir que la direction de l’Olympique lyonnais à grand-peine à se débarrasser d’un groupe non officiel, mais bel et bien réel au sein du microcosme des tribunes rhodaniennes : la Mezza Lyon. Selon le quotidien, cela fait maintenant six jours que le club tente d’identifier les auteurs de cris de singes, chants racistes et saluts nazis effectués dans le parcage du Vélodrome, mais sans succès. « Les vidéos amateurs disponibles sont trop floues, surtout pour reconnaître des visages capuchés, tandis que le club n’a toujours pas reçu les bandes de vidéosurveillance réclamées à l’OM le soir même, et le lendemain par mail », expliquent nos confrères, selon lesquels tout porte à croire que ces actes soient le fait de membres de la Mezza Lyon, un groupuscule fasciste existant depuis 2006 et regroupant quelques dizaines d’individus.
Hier des supporters lyonnais appartenant au groupuscule d’extrême-Mezza Lyon ont réalisé des saluts nazis et lancé des cris de singes à destination des supporters marseillais. Encore une fois l’extrême-droite déverse sa haine à visage découvert. Il faut les interdire de stade. pic.twitter.com/hl1q2CCRvd
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) October 30, 2023
« Ces individus sont indépendants et inscrits au programme sympathisant, pour lequel il faut donner sa carte d’identité, mais ce n’est pas écrit sur leur front qu’ils sont de la Mezza. Dans le parcage, on sait qui est là, mais sur les vidéos, on ne sait pas qui est qui », déplore Xavier Pierrot, directeur général adjoint de l’OL dans les colonnes de L’Équipe, qui précise que le groupe ultra Lyon 1950 a publié un communiqué pour dénoncer les incidents du Vélodrome, tandis que du côté des Bad Gones, « les leaders cherchent encore à savoir si un membre de leur groupe est impliqué dans les actes racistes, afin de l’exclure ».
Pas sûr que cela suffise à finir le ménage.
JD