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La mairie de Paris reconnaît que la situation de Charléty « n'est pas acceptable »
Le mano a mano continue.
Le week-end dernier, Pierre Ferracci, le président du Paris FC, avait profité d’une interview accordée au Parisien pour dire ses quatre vérités à la mairie de Paris, qu’il estime responsable de l’état exécrable de la pelouse de Charléty. Il n’en fallait pas plus à Pierre Rabadan, maire adjoint chargé des sports dans la capitale, pour répondre, toujours dans les colonnes du Parisien. « Je veux bien avoir les épaules larges et qu’on dise que Pierre Rabadan ne sait pas gérer une pelouse… J’habite à côté de Charléty, et même si je viens faire du jardinage le soir, ça n’arrangera pas les choses. Le petit jeu en ce moment, c’est de dire que la Ville de Paris ne fait pas ce qu’il faut. Ça en devient un objet politique. Tout le monde parle, écrit, mais quand on sort de cette posture, on fait quoi maintenant ? C’est ça qui m’intéresse », répond sans filtre l’ancien rugbyman professionnel.
Alors que le PFC envisage de délocaliser son prochain match face à Ajaccio, et que sa section féminine a dû ce dimanche jouer à Bondoufle face au PSG et non à Charléty, l’adjoint au sport estime que cela ne dit rien de la future organisation des Jeux olympiques à Paris. « Les Jeux n’ont rien à voir là-dedans, même si certains veulent nous emmener sur ce terrain-là. Mais pour l’image, je suis d’accord. La situation de Charléty n’est pas acceptable. Le Paris FC a le droit d’être mécontent. Je comprends le club, les joueurs, les joueuses et les supporters qui sont lésés. Je déplore cette situation et je fais le même constat qu’eux », estime l’intéressé.
Et une reprise totale de la gestion de Charléty par le PFC ? « Je ne suis pas opposé. Je suis même favorable à cette option, car il n’y a que le Paris FC qui y joue maintenant. » Voilà qui devrait plaire à Ferracci.
AL