- Luzenac
La LFP doit verser 2000 euros à Luzenac
Quelques nouvelles de Luzenac.
À l’été 2014, le club de l’Ariège avait été au cœur d’un très long feuilleton. Après avoir obtenu sa promotion en Ligue 2 sur le terrain, Luzenac AP avait finalement été privé de montée par les instances du football français. Dégoûté par cette décision, le club se bat devant la justice depuis plusieurs années. Cette semaine, le tribunal administratif de Toulouse a reconnu l’existence de deux fautes commises par la LFP : la commission de la Ligue n’était pas compétente pour se prononcer sur une mesure d’interdiction sportive le 5 juin 2014, et Frédéric Thiriez, le président à l’époque, avait manqué à son droit de réserve en s’exprimant publiquement contre un éventuel championnat à 21 équipes.
Seulement, ces deux fautes n’auraient pas de lien avec l’interdiction d’évoluer en Ligue 2. « Le tribunal a considéré que le lien de causalité entre ces deux fautes et les préjudices sportif et financier allégués par le club n’était pas établi, explique le communiqué. Il résulte au contraire de l’instruction que si le club n’a pu concourir à ce championnat, c’est en raison du fait qu’elle n’a pas su se mettre en conformité avec les exigences réglementaires de la Fédération française de football en matière d’infrastructures et d’équipements sportifs. »
Ainsi, Luzenac doit se contenter d’un dédommagement de 2 000 euros. Une somme dérisoire à côté de ce qui était réclamé (40 millions d’euros) par le président de la SASP de Luzenac AP, Jérome Ducros. « La justice n’est pas la justice, a-t-il déploré comme le relate La Dépêche. Il ne pouvait pas y avoir de demi-mesure. Soit la LFP était innocente, soit elle était coupable. La justice les dit coupables, mais ils ne payent pas. C’est du foutage de gueule. »
Le cauchemar continue pour Luzenac, qui évolue aujourd’hui en R1, l’équivalent de la sixième division.
CG