- Serie A
- J19
- Lazio-Milan
Masterclass de la Lazio face au Milan
Lazio 4-0 AC Milan
Buts : Milinković-Savić (4e), Zaccagni (38e), Luis Alberto (SP) (67e), Felipe Anderson (75e) pour la Lazio
Milan coule à Rome.
Face à une explosive Lazio, pourtant privée de Ciro Immobile, l’AC Milan a pris l’eau au stadio Olimpico en clôture de cette dix-neuvième journée de Serie A (4-0). Rapidement, les Rossoneri comprennent que la soirée sera longue quand Luis Alberto laisse passer intelligemment entre ses jambes un centre de Mattia Zaccagni qui permet à Sergej Milinković-Savić d’ouvrir le score d’un plat du pied (1-0, 4e). Les ennuis se poursuivent lorsque Fikayo Tomori sort prématurément sur blessure, et qu’avant la pause, Zaccagni double la mise en suivant bien une frappe d’Adam Marušić qui avait préalablement terminé sa course le poteau droit de Tătărușanu (2-0, 38e).
En seconde période, Milan entame mieux, mais ne va pas parvenir à revenir au tableau d’affichage dans le premier quart d’heure. Une erreur, car malgré les nombreux changements de Stefano Pioli à l’heure de jeu, les Biancocelesti accélèrent : Pierre Kalulu fauche Pedro dans la surface, Luis Alberto tue le suspense sur penalty (3-0, 67e). En route vers un onzième clean sheet pour boucler sa phase aller, la Lazio va ajouter un quatrième pion dans sa besace par l’intermédiaire de Felipe Anderson qui crucifie Tătărușanu de près (4-0, 75e). Conséquence directe au classement : la Lazio monte sur le podium, revient à un point du Milan qui termine donc cette phase aller avec douze points de retard sur le Napoli. C’est dur pour un champion en titre.
Lazio (4-3-3) : Provedel – Marušić (Lazzari, 78e), Casale, Romagnoli, Hysaj – Milinković-Savić (Bašić, 83e), Cataldi (Marcos Antonio, 87e), Luis Alberto – Pedro (Romero, 78e), Felipe Anderson, Zaccagni. Entraîneur : Maurizio Sarri.
Milan (4-2-3-1) : Tătărușanu – Dest, Tomori (Kjaer, 24e), Kalulu, Calabria – Bennacer, Tonali – Rafael Leão (Rebić, 79e), Brahim Diaz (De Ketelaere, 58e), Messias (Saelemaekers, 58e) – Giroud (Origi, 59e). Entraîneur : Stefano Pioli.
Critiqué par Paolo Di Canio, Rafael Leão lui rappelle son passé fascisteAC