- Italie
La Juventus et le Napoli empêtrés dans une affaire de transferts frauduleux
Luigi la Brocante.
Ce vendredi, la Fédération italienne de football (FIGC) a annoncé que cinq clubs de Serie A (Juventus, Napoli, Sampdoria, Genoa et Empoli), deux clubs de Serie B (Parme et Pise), deux de troisième division (Pescara et Pro Vercelli) et même deux disparus (Novara et le Chievo Vérone) ont été déférés devant la justice sportive transalpine, en plus d’une soixantaine de personnes physiques. En cause, une affaire de transferts frauduleux, avec notamment des plus-values nettement supérieures au seuil autorisé. En clair, des ventes croisées et surévaluées de joueurs, permettant d’augmenter leurs performances financières.
Les équipes citées risquent une amende salée, alors que leurs dirigeants et leurs représentants pourraient être suspendus. Ainsi, Andrea Agnelli figure au banc des accusés. L’un des pères spirituels de la Superligue, avortée il y a un an tout pile, est par exemple soupçonné d’avoir pondu des factures à propos de transactions fictives, ou encore d’avoir passé des accords salariaux privés avec plusieurs joueurs, sans en toucher mot aux investisseurs. La mère et agent d’Adrien Rabiot, Paulo Dybala et Federico Bernardeschi ont notamment été entendus par le parquet de Turin, qui pointe également du doigt les transferts de Miralem Pjanić ou encore de João Cancelo. À Naples, c’est le transfert de Victor Osimhen qui est dans le collimateur des enquêteurs. L’international nigérian était arrivé de Lille à l’été 2020, et quatre joueurs inconnus au bataillon avaient été envoyés au LOSC dans la foulée moyennant une somme exagérée.
Décidément, les clichés ont la vie dure.
AL