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La journaliste qui accuse quatre joueurs de Vélez de viol raconte vivre un enfer
En Argentine, quatre joueurs de Vélez Sársfield sont au cœur d’une polémique nationale à la suite d’une plainte pour viol déposée par une journaliste au début du mois de mars. Les concernés ont vu leur contrat être suspendu par le club de Buenos Aires et ont été placés en détention provisoire la semaine dernière. Ce mercredi, l’Uruguayen Sebastián Sosa a obtenu sa mise en liberté provisoire après avoir déboursé une caution de 50 000 dollars. Ses trois coéquipiers, Juan Florentín, Abiel Osorio et Braúna Cufré, devront quant à eux être détenus à leur domicile avec un bracelet électronique pour une durée de 90 jours, le temps que l’enquête suive son cours.
La potentielle victime, une journaliste sportive de 24 ans, a livré un témoignage poignant auprès des médias hispaniques, plaidant avec virulence pour que les quatre hommes finissent derrière les barreaux. « J’ai volontairement accepté d’aller dans un hôtel avec ces quatre personnes, mais à aucun moment je n’ai dit : “fête folle pour tout le monde”, a expliqué la jeune femme. Tout ce qui s’est passé ensuite n’était pas consenti. Ma vie est un enfer et une prison depuis trois semaines. J’ai peur qu’ils s’échappent, ils en ont l’argent et les moyens. Tout le monde a vu mon visage, connaît mon identité et sait où j’habite. J’ai peur de marcher seule dans la rue. Ils ne m’ont pas seulement enlevé ma dignité et ma sexualité, ils m’ont enlevé ma carrière, mes rêves, mon bonheur, mon sourire et surtout ma volonté de vivre. Mais je suis toujours en vie et plus forte que jamais, et je vais continuer à me battre pour que justice soit rendue. »
FL