- Football Féminin
La FIFPRO dénonce le calendrier inégal du football féminin
Une Neymarisation du calendrier ?
Dans un rapport publié ce mardi, la FIFPRO – fédération internationale des joueurs et joueuses professionnels – dénonce le calendrier trop « inégal » auquel doivent se soumettre les joueuses de foot féminin. Une publication qui s’appuie sur l’observation d’un échantillon de 85 joueuses « de premier plan » (de six confédérations et sept ligues différentes), sur les trois dernières saisons. Le rapport met en avant le faible nombre de rencontres disputées lors des derniers exercices : 29 en moyenne lors de la saison 2020-2021 et même 22 lors de la saison précédente (stoppée prématurément à cause de la pandémie), en comptant les joutes internationales et les amicaux. Un calendrier clairsemé qui provoquerait une sous-charge de travail et donc une méforme physique lorsque les périodes plus denses commencent à pointer le bout de leur nez.
?⚽️ À new #FIFPRO report shows underload and uneven scheduling are affecting most professional women’s footballers, and limiting the potential development of the women’s game.It’s time to #BalanceTheGame.@Football_BM
— FIFPRO (@FIFPRO) February 1, 2022
Le rapport démontre que la joueuse américaine de Chelsea, Crystal Dunn, a par exemple enchaîné dix rencontres en 57 jours après avoir connu une période sans compétition de quatre mois. Pas évident de garder le rythme dans ces conditions. Selon le rapport, les problèmes de répartition de compétition s’expliquent dans certains cas par le faible nombre de clubs dans certains pays. La FIFPRO explique que 26% des minutes de compétitions provenaient d’équipes nationales durant la période observée. Le syndicat des joueurs explique que six joueuses, parmi l’échantillon total, ont joué davantage de matchs avec leur sélection qu’avec leur club.
Olivier Giroud aime ça.
NDS