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La FIFA ne paiera pas d’impôts en France, malgré l’ouverture de bureaux à Paris
La solidarité avec les petits pays dans les discours, les impôts en Suisse dans la vraie vie.
La FIFA devrait profiter d’un statut fiscal particulier afin d’éviter de payer l’impôt français sur les sociétés, après l’ouverture de bureaux annexes à Paris et l’emploi de près de 70 salariés, révèle Le Monde lundi. Un statut dont bénéficient déjà les instances internationales comme l’Unesco et l’OCDE. Cette exemption fiscale est accordée en raison d’activités « non commerciales et non lucratives », la FIFA ayant gardé ses activités marketing en Suisse, par risque d’être contraint de payer ce fameux impôt sur les sociétés. Autre avantage : les salariés bénéficieront du statut de « travailleurs détachés » , leur évitant les cotisations sociales françaises.
Selon le journal, la FIFA aurait tout de même conseillé à ses employés de ne pas rester plus de 183 jours sur le territoire français afin de ne pas être considérés comme résidents fiscaux en France. L’instance du football mondial s’est installée récemment dans le grand hôtel de la Marine sur la place de la Concorde à Paris, 90 ans après avoir quitté l’Hexagone pour déménager son siège à Zürich. Un retour négocié dès la fin d’année 2018 par Gianni Infantino et Emmanuel Macron. Noël Le Graët, président de la FFF, a été nommé délégué du président de la FIFA pour l’annexe parisienne et le représentera à Paris.
D’ici deux semaines, Gianni Infantino clamera que la Coupe du monde tous les deux devrait faire baisser les prix de l’essence en France.
AEC