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La FIFA critiquée pour le traitement d’un cas de harcèlement sexuel en Mongolie
La FIFA est chahutée après la révélation d’une enquête du Guardian.
En effet, on attend encore que l’interdiction mondiale d’exercer pour l’ancien entraîneur mongol Uchralsaikhan Buuveibaatar soit annoncée publiquement par l’association gérant le football mondial. Buuveibaatar a été reconnu coupable d’agression et de harcèlement sexuels sur des joueuses de l’équipe féminine des moins de quinze ans de Mongolie, lors de la Coupe d’Asie de l’Est en Corée du Sud en 2019.
L’ancien coach a bel et bien reçu cette sanction, en août 2019, après qu’une enquête de la Fédération mongole de football (MFF) a révélé qu’il avait bien commis ces actes atroces. Bien que limogé de son poste, il avait continué à travailler pour la fédé mongole jusqu’en novembre. La MFF a ensuite signalé l’affaire trois mois plus tard à la Confédération asiatique de football (AFC). Cette dernière a déclaré au Guardian que l’interdiction de Buuveibaatar avait été étendue au monde entier par la FIFA en août 2021.
Un porte-parole de l’organisme créé par Jules Rimet a expliqué que les décisions prises par son comité d’éthique étaient communiquées à leur discrétion. Un point de vue qui ne satisfait pas la FIFPro. Le syndicat des joueurs a fait part de ses inquiétudes au quotidien anglais : « Dans une industrie où les professionnels se déplacent fréquemment dans des clubs et des pays, les auteurs[de ce type de crimes]peuvent travailler ailleurs. Pour assurer la sécurité des joueurs, nous avons besoin d’un système dans lequel les personnes coupables soient immédiatement suspendues et que cette décision soit facilement accessible au public. »
Buuveibaatar porte en tout cas bien son nom.
AB