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La FFF aurait couvert des actes de chantage sexuel au sein de l’arbitrage français
Fédération française des horreurs.
Quelques jours après avoir sorti de terribles informations sur la Fédération française de football, notamment des cas d’abus sexuels, de chantage et de harcèlement à l’égard de joueurs et joueuses mineurs, le média norvégien Josimar continue ses révélations. Cette fois, l’enquête est ciblée sur Daniel Galletti, l’ancien président de la commission des arbitres de la ligue de Paris Île-de-France. Les faits sont aussi simples qu’extrêmement graves. « C’est lui qui pouvait vous aider à passer au niveau supérieur », ont notamment confirmé plusieurs arbitres au média norvégien. Une victime de chantage sexuel de l’arbitre raconte : « Il a soigneusement choisi les arbitres qu’il pourrait essayer d’entraîner dans son jeu. Si vous mordiez à l’hameçon, il commençait à vous proposer des trucs. En tant qu’arbitre, vous voulez siffler de grands matchs. Pour cela, il faut de bonnes notes. Galletti pouvait nous fournir de bonnes notes et des recommandations pour aller plus haut. Mais c’était sous conditions. »
New.In July 2022, the French Football Federation (FFF) terminated the contract of Daniel Galletti, head of referees in Paris, without giving any reason. He was removed for sexual blackmail and sexual harassment of underage referees.By @Romain_Molina https://t.co/Nyre8HE6At
— Josimar Fotballblad (@JosimarFotball) September 21, 2022
Comme par exemple venir se masturber chez lui. Des captures d’écran de messages ont aussi été partagées par le journal Josimar, dans lesquelles le patron de l’arbitrage parisien propose à un jeune arbitre de seize ans de l’argent pour qu’il accepte un acte ou une faveur sexuels : « Tu la montres 600 Paypal. 1000 je te vide » ; « Ok pour t’aider si branle ou pipe ? » ; « Tu te branles devant moi […] c’est ça ou rien » ; « Tu viens chez moi, tu te branles et tu repars. » L’enquête nous apprend aussi que plusieurs autres témoins auraient confié que Daniel Galletti « adorait quand ton pénis était sans poil. Il était fou, c’est honnêtement un pauvre gars. Lorsque nous avions terminé notre match, il adorait rester pour nous voir sous la douche. C’était très inconfortable. » La FFF a licencié Daniel Galletti cet été en apprenant ces terribles histoires, mais sans en donner les raisons, et sans signaler l’affaire au procureur comme elle en a normalement l’obligation. Pour rappel, une peine de prison de trois ans plus 45 000 euros d’amende peuvent être appliqués « pour quiconque ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés », s’il n’en informe pas les autorités judiciaires ou administratives.
BG