- Enquête
- Les têtes en l'air
- SO FOOT #173
La Fédération française de football mène aussi son enquête sur la santé mentale des footballeurs
Alors que plusieurs études ont démontré des liens entre la pratique du football et des maladies neuro-dégénératives – celle de l’université de Glasgow publiée en novembre 2019 conclut que les anciens footballeurs étudiés ont trois fois et demie plus de chance de mourir de démence (la maladie d’Alzheimer, notamment) qu’une personne lambda -, la Fédération française de football s’est aussi penchée sur le sujet. « On a lancé une étude en 2015 et dont les premières conclusions seront publiées courant mars 2020 » , assure le docteur Emmanuel Orhant, responsable médical de Fédération et membre de la commission médicale de l’UEFA.
Si l’étude écossaise s’est intéressée au cas de 7676 joueurs de première division écossaise nés avant le 1er janvier 1977, celle coordonnée par la FFF prend en compte « tous les joueurs qui ont joué au minimum un match de Ligue 1 et Ligue 2 depuis 1950 » , précise le docteur Orhant, dont « tous nos champions du monde 1998 » . Le but étant d’évaluer la proportion de footballeurs souffrant de démence, comparé à la population générale, avant d’en déterminer les causes réelles.
Foot – Les dangers des chocs à la tête : une enquête à lire dans le numéro 173 de SO FOOT, actuellement en kiosque
Correction : Nous avons écrit dans le magazine que le protocole censé détecter les commotions cérébrales actuellement en vigueur en Ligue 1 est le SCAT2. C’est une erreur, il s’agit du SCAT5.
FL et MR