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La Fédération allemande réfute les accusations de racisme
La fédé contre-attaque.
Mesut Özil, tout frais retraité international, a dégommé ce dimanche un par un les responsables, selon lui, de « ce racisme » ambiant et « du manque de respect » à son encontre. Le président de la fédé allemande, Reinhard Grindel, en a au passage pris pour son grade. Résultat, la DFB s’est hâtée d’envoyer un démenti absolu à toute accusation de racisme de la part de l’institution.
« La diversité est une force, explique la DFB dans son communiqué, et également dans le football. Des clubs de district aux équipes nationales, nous avons des joueurs issus de l’immigration. Nous jouons et vivons ensemble, quelles que soient nos origines familiales, nos religions, et nos cultures.(…)Nous rejetons catégoriquement le fait que la DFB soit associée au racisme, eu égard à ses représentants, ses salariés, ses clubs, les performances de millions de bénévoles à la base.(…)Il est regrettable que Mesut Özil ait estimé qu’il n’avait pas été suffisamment protégé en étant la cible de racisme, comme ce fut le cas pour Jérôme Boateng avant lui. Mais il était essentiel que Mesut Özil, comme İlkay Gündoğan avant lui, apporte des réponses après la publication de cette photo, peu importe l’aspect sportif et le résultat lors du Mondial en Russie. Nous gagnons et perdons ensemble, tous en équipe. »
L’éclairage précis et concis, tout en bienséance, à des années-lumière des fleurs envoyées par Uli Hoeness.
AS