La douleur de Planus
La double peine, c’est bien connu, ça fait mal au cul. Et c’est Planus qui en parle le mieux. Normal. « Je ne comprends pas ce règlement » , a indiqué le Bordelais, surpris d’avoir vu son pote Ciani se faire virer par l’arbitre pour un coup d’épaule, dimanche face à Montpellier.
« Quand il y a une faute volontaire, à savoir quand le joueur part au but, comme celle que j’ai commise sur Niang (Bordeaux-Marseille, 1-1, 20e journée) qui aurait pu être dans la surface et où j’aurais là aussi mérité le carton rouge, puisqu’elle était volontaire, d’accord. Je l’ai faite délibérément, parce qu’à aucun moment je ne peux avoir accès au ballon, a-t-il d’abord indiqué, sans faux-semblant. Mais là, “Mika” revient sur lui (Victor Hugo Montano, NDLR) et, au moment où il y a contact pour les deux, à l’épaule, la faute est sifflée. Le problème, c’est qu’il y en a un qui est comme ça (il montre son pouce) et l’autre comme ça (qu’il compare à son auriculaire) ! Automatiquement, il y en a un des deux qui tombe, et c’est souvent le plus costaud qui reste debout… » .
Un truc qui le gêne au plus profond, donc : « De là à dire que Monsieur Bré s’est trompé, non ! Je pense qu’il a tout simplement appliqué ce règlement. (…) Dans ce cas-là, qu’il siffle penalty parce qu’il estime qu’on a empêché, soit. Mais qu’il y ait juste un carton jaune. Après, quand on fait mal au joueur, je comprends qu’il y ait la double sanction. Mais c’est une question de règlement, et là, on se bat contre le vent. Et ça ne sert à rien » .
Marc Planus peut s’inquiéter, car il aura bientôt affaire aux Grecs…