- CAF
La Confédération africaine de football ouvre une enquête interne sur son directeur général
Scandale à la CAF.
The Guardian révèle ce jeudi que la CAF (Confédération africaine de football) a lancé une enquête interne visant son secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, accusé de faute grave. D’après le quotidien anglais, un rapport accablant a été émis il y a cinq mois, mais les détails de celui-ci ont seulement été révélés ce mardi, lors d’une réunion d’urgence d’un comité exécutif convoqué par le président de la confédération, Patrice Motsepe.
The Guardian a pu consulter le contenu de ce rapport, qui souligne un « environnement stressant, contraire à l’éthique et non professionnel au sein de l’administration de la CAF », ainsi que des « cas répétés de langage inapproprié » dans les communications entre les départements de l’organisation. D’après le journal anglais, le secrétaire général aurait tout fait pour empêcher ce rapport de sortir, en vain. Désormais visé par une enquête, Mosengo-Omba a tenté de se défendre sur X : « Mes efforts pour redresser et régulariser cette institution non respectée par le passé font l’objet d’une tentative de sabotage au travers d’un rapport sorti de nulle part contenant des griefs sans preuves documentées. L’enquête indépendante démontrera sa fausseté et son origine. »
My efforts to turn around and regularize this institution, which has been disrespected at times, are being sabotaged by an out-of-the-blue report containing grievances without documented proof. The planned independent investigation will expose the falsity & origin of this report.
— Véron Mosengo-Omba (@VeronMosengo) July 31, 2024
Cette affaire est un vrai coup dur pour la CAF, qui avait été secouée par de multiples scandales durant les passages de Issa Hayatou et Ahmad Ahmad à la présidence, mais qui semblait retrouver de la stabilité depuis l’arrivée de Motsepe en 2021. Mosengo-Omba avait d’ailleurs expliqué à la BBC en juillet que l’organisation allait éponger toutes ses dettes d’ici 2025, grâce à la politique menée par son président, permettant ainsi à la CAF d’améliorer sa réputation : « En 2021, la CAF était une entreprise toxique, personne ne lui faisait confiance. Lorsque Motsepe est arrivé, il a instauré les principes de bonne gouvernance et d’intégrité à tous les niveaux de l’organisation. Cela donne confiance à nos partenaires. »
Pour le coup, pas sûr que les partenaires de la CAF soient au top de la confiance actuellement.
JR