- International
- Équipe de France
Kylian Mbappé : « On m’a fait ressentir que j’étais un problème pour l’équipe de France »
Il n’y a pas que le Paris Saint-Germain dans la vie de Kylian Mbappé, il y a l’équipe de France aussi.
Dans le grand entretien publié par L’Équipe dans son édition de mardi, le champion du monde revient sur l’échec des Bleus à l’Euro, où il considère que son tir au but manqué face à la Suisse en huitièmes de finale est « un point noir » dans sa carrière. Plus loin, le Parisien se questionne sur sa situation personnelle au sein du groupe tricolore et sur les bruits faisant état d’un ego enquiquinant dans la vie quotidienne des hommes de Didier Deschamps.
La réponse du principal intéressé : « J’ai toujours mis l’équipe de France au-dessus de tout et je la mettrai toujours au-dessus de tout. Je n’ai jamais touché un euro pour jouer en équipe de France et je jouerai toujours gratuitement pour mon pays. Surtout, je n’ai jamais voulu être un problème. Mais à partir du moment où j’ai ressenti que je commençais soi-disant à devenir un problème et que les gens me ressentaient comme un problème… Le plus important, c’est l’équipe de France, et si l’équipe de France est plus heureuse sans moi, c’est comme ça.(…)C’est ce qu’on m’a fait ressentir et c’est ce que j’ai ressenti. Le message que j’ai reçu, c’est que mon ego nous faisait perdre, que je voulais prendre trop de place, et que sans moi, donc, on aurait peut-être gagné. »
Au-delà de ces réflexions, Mbappé assure aussi ne pas avoir compris pourquoi Noël Le Graët avait rendu public le contenu de leur rencontre (réclamée par le joueur) qui s’était tenue quelques semaines après l’Euro. « C’était quelque chose de confidentiel, et quand c’est sorti, non, je n’ai pas compris. Je ne lui en tiens pas rigueur, je pense qu’il avait ses raisons, déroule Mbappé. Mais je ne me suis pas plaint pour un penalty, ce n’est pas vrai. Ce dont je me suis plaint auprès de lui, c’est d’avoir été insulté et traité de « singe » pour un penalty. Ce n’est pas la même chose. Je ne me plaindrai jamais pour un penalty : le penalty, c’est moi qui le rate. »
Et maintenant, place à la Ligue des nations.
CG