- C3
- Finale
- Séville-Roma (1-1, 4-1 TAB)
« Putain de honte » : l’énorme colère de José Mourinho
José Boude-inho.
José Mourinho a pris à partie Anthony Taylor, arbitre de la rencontre, sur le parking du stade de Budapest, en Hongrie, après la défaite de son équipe face au Séville, (1-1, 4-1 TAB), lors de la finale de C3, ce mercredi. « C’est une putain de honte », lance le Portugais envers l’officiel, en se rapprochant de son van comme en attestent les images de Sportitalia. De nombreux témoins ont vu la scène. L’entraîneur de la Roma a déclaré en italien que l’arbitre « n’avait pas de face ». D’après la Cadena Ser, le Mou aurait aussi proféré des « fucking UEFA », mais ces termes ne sont pas audibles sur la vidéo.
𝗠𝗼𝘂𝗿𝗶𝗻𝗵𝗼: “𝗦𝗲𝗶 𝘂𝗻𝗮 𝗳*****𝗮 𝗱𝗶𝘀𝗴𝗿𝗮𝘇𝗶𝗮‼️”
L’allenatore della Roma urla tutta la sua rabbia in faccia all’arbitro Taylor🤬 Mentre Rosetti, designatore UEFA, cerca di calmarlo
📹 @GianluVisco #ASRoma #Mourinho #EuropaLeagueFinal #Sportitalia pic.twitter.com/3TxOZAEol0
— Sportitalia (@tvdellosport) May 31, 2023
Le technicien a exprimé son amertume contre l’arbitrage au micro de Sky Italia : « J’ai dit à mes garçons : “Soit on sort avec la coupe, soit on sort morts.” » Bon ben… « Nous sommes morts, à la fois de fatigue physique et mentale, mais aussi parce que c’est une défaite injuste, il y a tellement d’épisodes à raconter. Nous avons eu une grande finale, intense et virile, mais c’est injuste. L’arbitre semblait espagnol. Il n’a pas donné toute une série de cartons jaunes, et il est injuste que (Erik) Lamela, qui aurait dû prendre un deuxième carton jaune, ait ensuite marqué son tir au but. »
Anthony Taylor a annulé un penalty pour Séville (75e) après avoir consulté la VAR. L’officiel a pris une autre décision faisant énormément parler : l’arbitre n’a pas sifflé un penalty en faveur de l’AS Roma, après une main de Fernando (81e). Pour lui, le bras du défenseur sévillan était collé au corps. C’est une première défaite en finale pour José Mourinho en Coupe d’Europe après 5 victoires en autant de matchs.
Mais la marque des grands gagnants, c’est qu’ils acceptent aussi de perdre.
TJ