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John Textor en remet une couche sur Nasser al-Khelaïfi et Vincent Labrune

Le « cowboy » ressort les flingues.
Au lendemain des révélations des passes d’armes entre différents présidents de clubs de Ligue 1 lors de la fameuse réunion du 14 juillet autour des droits TV, John Textor a donné son point de vue sur cette histoire interminable dans un entretien accordé à L’Équipe.
« Je suis choqué que ce comportement ne soit rendu public que maintenant, explique le boss de l’OL. Je suppose qu’il a fallu une catastrophe pour que ça soit révélé, mais cela montre clairement la manière dont notre Ligue est dominée et est en train de se dégrader. Nous avons trop de présidents et trop de dirigeants qui estiment que leur carrière serait meilleure, personnellement, s’ils collaboraient avec “NAK”. […] Je pense qu’il a plus d’influence sur certains présidents de club que leurs propriétaires absents. Leur carrière est donc plus sûre avec Nasser, tant qu’ils agissent comme il le souhaite. »
Vincent Labrune en prend aussi pour son grade
Rabaissé par le président du Paris Saint-Germain dans un extrait de cette visioconférence diffusée par France 2, Textor en remet une couche sur Al-Khelaïfi : « Se faire réprimander par “NAK”, comme n’y connaissant rien, était à la fois comique et contre-productif. La gouvernance de notre ligue doit changer, immédiatement, car chaque club de Ligue 1 devrait être représenté au conseil d’administration. Tous les conflits d’intérêts doivent être divulgués et atténués. Telles sont les règles de la meilleure ligue de football du monde, la Premier League, et il n’y a aucune honte à suivre un bon exemple. »
Vincent, avec un peu plus de courage, aurait presque pu nous mener vers un bel l’avenir, mais il lui manquait, du coup, le courage, l’expertise technique et la force de résister à “NAK”.
L’homme d’affaires américain a également été invité à revenir sur ses propos tenus sur Vincent Labrune, qu’il avait qualifié de « toutou » de Nasser al-Khelaïfi un peu plus tôt dans la saison. « Je regrette souvent ma manière de m’exprimer, et j’essaye d’être plus diplomate dans l’expression de mes pensées. Mais je ne sais tout simplement pas comment décrire le comportement d’un président de ligue qui, à ce moment précis, a abandonné son leadership et a permis que cet appel soit autant dominé par un président de club en conflit d’intérêts, assume Textor. Vincent, avec un peu plus de courage, aurait presque pu nous mener vers un bel l’avenir, mais il lui manquait, du coup, le courage, l’expertise technique et la force de résister à “NAK”. C’est pourquoi j’ai choisi ces mots, des mots que je regrette, pour décrire son manque de leadership, car j’étais tellement déçu que nous ayons raté l’occasion d’évoluer… Nous avons raté le moment. »
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