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Johan Djourou « déçu et choqué » après son licenciement par le FC Sion
Dans le Sion.
Licencié par le FC Sion en compagnie de huit autres coéquipiers pour avoir refusé le chômage partiel, Johan Djourou s’est expliqué ce dimanche dans une interview pour France TV Sport. « Je suis déçu et choqué par ce qui a été écrit sur les joueurs, a d’abord lancé le défenseur avant de revenir plus en détail sur les faits. Nous avons reçu un message sur WhatsApp le mardi 17 mars à 17h, pour nous faire parvenir une lettre nous demandant d’accepter ou non de passer en chômage partiel. Et nous devions y répondre le lendemain à 12h, sans avoir plus d’explications. »
« Nous voulions plus de précisions, des explications, un coup de téléphone du président ou du directeur sportif, a-t-il ajouté pour sa défense. Il y avait des termes flous dans la lettre, qui précisait que« lorsque la reprise des activités complètes auraient lieu », on quitterait le chômage partiel. Mais cela peut vouloir tout et rien dire. Il était normal de vouloir plus de précisions de la part d’un club pour lequel on se bat sur le terrain, quand on reçoit une lettre avec un délai fixé pour le lendemain. Ce n’est pas une question d’argent, mais une question de principes. »
L’ancien joueur d’Arsenal a également tenu à ajouter un détail important : « Nous en avons tous discuté sur le groupe WhatsApp de l’équipe, et tout le monde était d’accord pour refuser au début » , a-t-il clamé. Pourquoi alors seuls neuf d’entre eux ont été licenciés ? « Je pense que certains salaires étaient élevés et que le club a voulu faire des économies en ayant peur des répercussions liées à cette crise, rétorque Djourou. Il faut aussi expliquer qu’à partir de dix joueurs virés, c’est un licenciement collectif, qui implique d’autres choses. »
Les histoires d’amour finissent mal, c’est bien connu.
FB