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Jocelyn Angloma : « Quand Olmeta ne venait pas avec un flingue, il venait avec ses poignards »
Les confessions du grand Jo’.
Invité ce dimanche à ouvrir la boîte à souvenirs dans les colonnes de L’Équipe, Jocelyn Angloma, 37 sélections avec les Bleus et un CV doré, tire dans tous les sens. Si l’ancien joueur de l’OM dresse d’abord des louanges à Abedi Pelé et Zizou, il décide ensuite de donner dans le croustillant. Premier extrait, concernant les blagues préparées avec Basile Boli : « Il pouvait te faire rigoler, mais on pouvait aussi le chambrer. Avec Abedi, on se retrouvait souvent ensemble et une fois, dans l’avion, de retour d’un match, on lui met du fromage dans la doublure de sa casquette. Pendant deux ou trois jours, il ne s’en est pas rendu compte, mais à la fin, avec l’odeur, il a compris. Ça commençait à puer. Le lendemain, il arrive à l’entraînement et il nous met deux claques, à Abedi et à moi. »
Deuxième extrait, plus fou, avec Pascal Olmeta en acteur principal : « Parfois, il frappait à la porte de Didier (Deschamps) et quand DD sortait de sa chambre, il venait doucement par derrière et lui mettait les doigts sur la tête en lui faisant croire qu’il avait un pistolet. Mais des fois, il en avait un, en vrai. On ne savait jamais avec lui. Je ne voulais pas trop en parler parce qu’il s’agit quand même d’armes à feu… Sur l’autoroute, il s’amusait à nous poursuivre dans une voiture improbable qu’il avait dû construire lui-même et il tirait en l’air. Il aimait bien faire peur à Basile. Il le rattrapait, se mettait à son niveau, ouvrait la fenêtre et tirait dans sa direction, juste pour l’impressionner. Quand il ne venait pas avec un flingue, il venait avec ses poignards. Des trucs immenses qu’il prenait pour aller à la chasse, chez lui en Corse, et il nous les mettait dans le dos pour voir notre réaction. »
Mémoires sucrées.
MB