Accusé d’agression sexuelle, le coach de la Zambie féminine privé de contact avec ses joueuses

L’impunité continue dans le monde du football.

Accusé d’agression sexuelle envers une joueuse et une employée de la FIFA, Bruce Mwape, le coach de l’équipe féminine de la Zambie, ne pourra pas avoir de contacts en privé avec ses joueuses pendant les Jeux olympiques de Paris. Une décision controversée, puisqu’au départ un visa pour la France n’avait pas été accordé au coach de 64 ans, en accord avec les lois n’autorisant pas l’octroi d’un visa pour toute personne coupable de crime sexuel. Ce retournement de situation a choqué l’employée de la FIFA, accusant Bruce Mwape de lui avoir caressé la poitrine et qui se dit « profondément déçue » d’après les propos rapportés par le Guardian, ajoutant « qu’il aurait dû partir il y a des années ».

La Féderation zambienne de football aurait donc insisté pour que Mwape obtienne son visa, prétextant un délai trop court pour le remplacer. Il serait arrivé en France deux jours après son équipe, malgré le rejet de son visa. La Fédération n’a pas voulu répondre aux sollicitations du média britannique, mais un porte-parole du Comité international olympique (CIO) s’est exprimé : « Le CIO s’engage à faire en sorte que chaque athlète puisse s’entraîner et être compétitif dans un environnement sportif sain, juste, équitable et libre de toute forme de harcèlement ou d’abus. »

Pas vraiment l’esprit Coubertin qu’on attend des Jeux olympiques.