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Jean-Louis Gasset avant Benfica : « Il faut un début de match où les gens disent “waouah !” »
Papy fait de la résistance.
Dans un long entretien accordé à La Provence ce mercredi, Jean-Louis Gasset s’est montré confiant avant le quart de finale retour contre Benfica. Une semaine après la déroute de l’Olympique de Marseille (2-1) à Lisbonne, l’Héraultais sait ce qu’il a à faire : « Ce ne sera pas le même match. Là-bas, il fallait les laisser venir pour les contrer. On ne peut pas faire ça au Vélodrome, les gens ne comprendraient pas. On devra faire attention aux contres, bien presser pour les faire douter, gagner les duels et leur faire savoir qu’on est là. » Et ce, dès le coup d’envoi, sans prendre le temps d’un round d’observation : « Il faut faire une entame à la hauteur de l’évènement et de l’attente, ajoute Gasset. Un début de match où les gens disent “waouah !”, comme contre Villarreal, où on est allé les chercher très haut. »
L’ancien sélectionneur de la Côté d’Ivoire l’affirme, il a la niaque et ce ne sont pas les remarques récurrentes quant à son âge avancé (70 ans) qui le feront chanceler : « Je suis venu pour mener de la sérénité, de la confiance. L’engouement ne doit pas m’envahir, je dois me maîtriser pour avoir les bons mots auprès de mes joueurs. Quand j’entends que je suis le papy… je laisse dire. Quand on dit ça, on a tout faux, on croit que je suis cuit. » Cuit, Gasset ne l’est pas. L’entraîneur assume sa date de naissance et la cite même comme argument qui a convaincu la direction olympienne pour lui confier les clés du camtar jusqu’à la fin de la saison : « Il fallait un entraîneur qui apaise, connaisse les joueurs, un peu le football et la Ligue 1. […] Mais je connais des jeunes qui sont vieux et des vieux qui sont jeunes. […] Il me reste des choses à faire, je n’ai pas tout eu. Je veux les vivre à fond. Et là, vivre ce stade en quarts… »
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JD