Jacques-Henri Eyraud et Steve Mandanda publient une tribune pour plus de diversité dans les instances dirigeantes du foot

Steve et Jacques-Henri prennent la plume ensemble.

Dans une tribune au Monde publiée ce samedi, Jacques-Henri Eyraud et Steve Mandanda regrettent le manque de diversité au sein des instances dirigeantes du foot en France et en Europe. « Comment expliquer que le joueur africain se soit rendu indispensable au football européen alors que le dirigeant africain ou d’origine africaine ne parvient toujours pas à briser le plafond de verre et occuper une place autour de tables encore quasi exclusivement composées de mâles blancs dominants ? » s’interrogent le président marseillais et son capitaine.

Eyraud et Mandanda prennent soin de retracer les histoires de joueurs africains qui, de Ben Barek à Drogba en passant par Boli, Pelé, Essien ou Niang, ont marqué l’histoire du foot français. « À quoi ressemblerait la Ligue 1 aujourd’hui sans ses joueurs africains ? À pas grand-chose, à vrai dire », lancent-ils. Au niveau de la gouvernance, les deux Marseillais pointent du doigt « l’anomalie » Pape Diouf, premier dirigeant noir d’un club français. De quoi clairement identifier, à leurs yeux, le prochain combat du foot en France : « faire de la mixité et de la tolérance au plus haut niveau la norme, pas l’exception ».

Enfin une tribune pleine.