- Espagne
- Rayo Vallecano
« Je pensais que j'allais avoir une crise cardiaque » : les confessions de Palazón (Rayo Vallecano)
Les langues se délient.
Le sujet de la santé mentale chez les joueurs concerne tous les pays, tous les championnats, et l’Espagne n’y fait pas exception. Invité lors de l’émission YouTube Vaya Vaina avec son coéquipier Óscar Valentín, l’attaquant du Rayo Vallecano Isi Palazón a notamment abordé le sujet de la santé mentale. Et le joueur en partie formé au Real Madrid n’a pas manqué d’indiquer les ravages que peuvent causer le rythme actuel dans le foot ainsi que l’impact des réseaux sociaux sur les joueurs. « L’année dernière, j’ai eu beaucoup de pression, parce que c’était peut-être le “boom” de ma carrière, mais j’ai eu un été étrange, a d’abord expliqué Isi. Je ne me sentais pas moi-même, ni heureux. J’étais fatigué, j’avais mal à la tête… Je pensais que j’allais avoir une crise cardiaque, que j’allais mourir. Puis le mariage de Pozo (l’un de ses coéquipiers au Rayo, NDLR) a eu lieu et j’en ai parlé à mes coéquipiers là-bas. La meilleure chose que j’ai faite a été d’en parler à ma famille, à mes collègues et de contacter un professionnel. C’est la meilleure décision que j’ai prise. »
<iframe loading="lazy" title="ISI PALAZÓN y ÓSCAR VALENTÍN JUGADORES del RAYO VALLECANO, ¿HOMOSEXUALIDAD en el FÚTBOL? |VAYA VAINA" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/BTwPBl3ld9I?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>
Le bomber de la formation espagnole, actuellement dixième de Liga, sait néanmoins que le combat est encore long pour définitivement remonter la pente. Il le rappelle d’ailleurs à cette occasion : « Le jour où l’on a joué Villarreal, j’ai dû demander le changement parce que je me sentais mal. Je ne pouvais pas respirer sur le terrain. J’étais dans les vestiaires, on m’a demandé ce qui n’allait pas, et je n’ai pas répondu aux gens. Lorsque je suis parti, j’ai vu ma famille et ma copine et je l’ai dit à tout le monde… Mais maintenant, je vais mieux. Le vestiaire dans ce sens a été fondamental pour moi. »
Courageux jusqu’au bout, le bonhomme.
AC